L’arrestation de 3 cyberactivistes du PDCI RDA rajoute encore à la liste des individus interpellés se réclamant de cette formation politique. Dans un communiqué, le parti démocratique de Côte d’Ivoire exige la remise en liberté sans condition des quatre activistes arrêtés.
Après l’arrestation de 3 cyberactivistes PDCI RDA, le parti interpelle la communauté internationale. Alors que le vieux parti est pleinement engagé dans l’organisation des élections législatives en Côte d’Ivoire, il est également confronté à l’interpellation de certains de ses partisans. Il y’a de cela un peu plus d’un mois, le parti dénonçait l’interpellation de certains responsables au sein de la jeunesse du parti. Dans un nouveau communiqué, le parti d’opposition annonce l’arrestation de 3 cyberactivistes défendant le PDCI RDA sur les réseaux sociaux : «Depuis plusieurs jours, nos concitoyens sont victimes d’une traque politique et de représailles injustifiables. Ainsi, quatre jeunes cyber- activistes, dont certains sont proches du PDCI-RDA, ont été interpellés dans des conditions opaques et inquiétantes. Il s’agit de :
1. Yao Kouamé Abram, dit DJ Abram, arrêté le 31 octobre 2025 par la PLCC;
2. Yao Kevin Aymerick, connu sous le nom de King Aymeric ou Aymeric Thiam, arrêté à Abidjan ;
3. Koffi Loukou Simplice, dit Le Serviteur, arrêté le 28 octobre 2025 à la Préfecture de Police, avant d’être conduit à la PLCC, puis détenu à la MACA sans aucune preuve d’infraction; 4. Esmel Meless Essoh Marius, dit Nouveau Départ, arrêté à Abidjan, dans des circonstances tout aussi troubles et détenu dans un lieu tenu secret.», déclare la parti démocratique de Côte d’Ivoire. Pour le PDCI, ces arrestations constituent une grave atteinte aux libertés d’expression en Côte d’Ivoire sous le règne du RHDP.
C’est donc fort de ce constat que le parti a souhaité avoir de plus amples informations sur les raisons et circonstances qui encadrent l’arrestation de ces 3 cyberactivistes du PDCI RDA. Le parti a appelé à leur libération immédiate dans son communiqué. Pendant la période électorale, plusieurs cyberactivistes ont lancé des appels de troubles à l’ordre du public, en incitant les manifestants à bloquer parfois les rues. De nombreux manifestants ont été interpellés dans le cadre des marches interdites pendant la période électorale en Côte d’Ivoire.



