Incidents pendant la présidentielle ivoirienne: Ouattara appelle à accélérer les poursuites

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Les incidents pendant la présidentielle ivoirienne ont fait plusieurs mois selon le bilan dressé par le Conseil National de Sécurité. Alors que la campagne électorale battait son plein, plusieurs manifestations isolées ont eu lieu dans quelques localités, malgré l’interdiction des manifestations.

Les incidents pendant la présidentielle ivoirienne 2025 ne resteront pas impunis. Déclaré vainqueur lors des résultats provisoires communiqués par la CEI, le président Ouattara Alassane a été confirmé comme président nouvellement élu par le Conseil Constitutionnel la semaine dernière, lors de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel. Reste désormais la cérémonie de prestation de serment du nouveau président pour marquer officiellement le top départ de ce nouveau mandat. Le Conseil National de Sécurité, présidé par le chef de l’Etat, s’est une nouvelle fois réuni. Au menu de cette réunion, les incidents survenus lors de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2025.

Après avoir condamné les actes de violences, le président Ouattara Alassane a appelé le ministère de la justice à accélérer les procédures judiciaires à l’encontre des responsables de ces incidents et de tous les commanditaires : «Le bilan de ces troubles fait état de 11 décès, dont celui d’un officier de la Gendarmerie Nationale, de 71 blessés, d’importants dégâts matériels et de 1 658 interpellations. Le Président de la République, tout en condamnant fermement ces incidents et en fustigeant les agissements de certains responsables politiques, a exprimé sa compassion aux familles endeuillées, aux blessés et à tous ceux qui ont subi des dégâts matériels.

Le Chef de l’État a, par ailleurs, instruit le Ministre en charge de la Justice à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour situer, dans les plus brefs délais, les responsabilités et accélérer les poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants ainsi que des commanditaires.», lisons-nous dans le communiqué officiel du Conseil National de Sécurité. Le front commun composé du PPA CI et du PDCI RDA est particulièrement en ligne de mire dans le cadre des enquêtes sur les incidents survenus pendant la présidentielle ivoirienne. Vice-président du PPA CI, Damana Pickass a été arrêté la semaine dernière à Bingerville par la police. En sa qualité de coordonnateur du front commun, il avait appelé à la résistance dans les rues pendant la période électorale, malgré l’interdiction des manifestations.